De l’esprit du geste

au goût silencieux

il y a une gourmandise

à être et partager.

Yoga et cuisine… deux pratiques qui dialoguent

 

 

Un week-end à l’Estran

Centre de vacances idéalement situé à Noirmoutier, au Vieil, et donnant directement sur la plage. Un centre aux proportions idéales pour accueillir notre groupe d’une douzaine de participants, constitué de duos, de trios, ou de personnes en solo. Couple ou collègues de travail, amis ou parfaits inconnus, tous et toutes réunis par le site Nidyoga, les réseaux sociaux ou… le bouche à oreille.

C’est important, le lieu, même si ce n’est pas primordial. La manière dont on s’y trouve bien, tout de suite, c’est l’accueil de Catherine, bien sûr, mais le choix de ce lieu en particulier lui permet de composer un programme tout en équilibre : les espaces de vie, la circulation entre les chambres et les espaces communs, entre l’intérieur et l’extérieur, entre la terrasse et la plage, tout ça permet à Nidyoga de proposer des configurations variées, d’inventer ensemble notre week-end en préservant des espaces vacants, l’autonomie et la liberté de chacun.

 

Une pratique posturale inaugurale,

pour commencer, ici, à l’ombre de la vieille tour, car il fait déjà chaud et que la mer est haute – pas de place sur la plage. Cette séance n’est pas qu’une mise en jambe du corps, c’est aussi une manière de se synchroniser, dans l’espace et dans le temps, de commencer à « faire groupe ». Et pour certains, de découvrir ce que d’autres connaissent déjà, et qu’ils viennent chercher à nouveau pendant ce stage, le bonheur de se laisser guider par la voix de Catherine, ce cocon, ce nid – bien sûr – qu’elle tresse par ses indications et la manière douce et précise dont elle accompagne, oriente et éclaire les postures de hatha yoga. Son attention pour tous et toutes. On est entre de bonnes mains, et la relaxation de fin de séance nous ancre dans le paysage. On va être bien, tous ensemble.

Une des richesses de ce week-end, c’est le partage, la découverte des autres, et quoi de mieux que le partage culinaire pour dire qui on est ? Le premier repas est un espace où chacun déguste ce qu’il a apporté, mais bien sûr on a prévu un petit peu plus, pour faire goûter – après tout, c’est le thème de ce week-end, la cuisine. Tout à l’heure, Catherine guidera ses brigades de cuisine alternative, mais pour l’instant, chacun est le chef, et chacun se présente par ce qu’il a concocté et apporté. Sandwiches raffinés et salades travaillées ; crudités et sauces inventives ; chips & saucisson ; carné ou végé… On est venu comme on est ! Il fait bon décidément sur cette terrasse.

Après un petit thé / tisane /café, quartier libre, sieste ou promenade – une marche méditative sur la plage. Chacun participe au rangement du repas qui vient d’être partagé et on se donne rendez-vous pour les ateliers de l’après-midi.

 

En accord aussi avec la saison – et l’humeur gourmande, bien sûr !

 – les ingrédients que Catherine a choisis pour nous initier à la philosophie et aux techniques de cette fameuse « cuisine alternative », fameuse dans tous les sens du terme, appelée aussi « cuisine nourricière » par son initiateur, Gilles Daveau, qui a transmis à Catherine ses principes et ses recettes. Pour certains, c’est une découverte totale, pour d’autres, l’occasion d’approfondir leur manière de cuisiner ; pour d’autres encore, cela part du besoin d’apprendre comment équilibrer au quotidien des repas sans viande pour leurs enfants végétariens ou végans (comment et où trouver ces fameuses protéines si ce n’est plus dans le steak ?)

 

Après la théorie, les équipes se créent,

il y a les éplucheurs, les cuiseurs, les salés et les sucrés, les techniques et les intuitifs, ceux et celles qui notent tout, ceux et celles qui goûtent tout. Certains ingrédients sont intimidants : la moitié des participants a déjà essayé le sarrasin et le quinoa… sans grand succès. C’est pareil pour les algues : c’est très à la mode, et on sait que les japonais s’en régalent, mais à part pour rouler les makis… Alors, quand Catherine nous annonce qu’une des équipes va concocter un plat de « quinoa au beurre d’algues », des regards écarquillés s’échangent. Un trio d’artistes de la découpe se met à l’œuvre pour composer des mandalas de radis colorés et de fleurs alors que, la corvée de pluches terminée, la « team économe » range ses légumes dans le fait-tout, en suivant scrupuleusement l’ordre de la « cuisson à l’étouffée ». Les garçons aiment bien, c’est technique, bien expliqué, un peu directif. Si la viande cuit à 83 degrés, les légumes c’est à 85. L’équipe dessert prépare une surprise, on sait juste qu’il va y avoir du chocolat et de la mangue. Rien n’est laissé au hasard, il y aura de la gourmandise mais pas de gaspillage !

 

Le soir tombe. La marée est haute

– ça aussi participe à cette mise en accord avec la saison, avec les éléments, cette marée avec laquelle on compose, cette impondérable respiration de la mer, qui nous offre des occasions impromptues de baignade, réinventant notre programme avec la justesse de l’évidence. Il fait encore assez chaud pour qu’on aille se rafraîchir. Et c’est enfin le moment de goûter à cette cuisine alternative ! Chaque équipe présente et partage ses réalisations, explique les techniques mises en œuvre. Les salves d’applaudissement ponctuent les dégustations, les cris d’étonnement aussi. Le quinoa au beurre d’algues ? Une tuerie !

Il fait encore doux ce soir sur la terrasse. La rumeur de la mer et les derniers cris des mouettes ponctuent les conversations sous le regard bienveillant de Catherine, qui profite de l’instant et de ce groupe sans qui rien de tout cela ne pourrait se découvrir et se partager.

Demain, il y aura encore de beaux échanges, d’autres ateliers, d’autres recettes.
Demain, on profitera encore de la mer.
Demain, peut-être que les postures se feront sur la plage.
On verra. Tout sera juste.
Les silences et les gestes, l’absence et la présence, la gourmandise et la satiété.

Ce qui est à l’œuvre aussi,

c’est que demain, le groupe sera encore plus soudé, et qu’il tressera les brins de son rythme propre avec ceux du programme prévu, l’ajustant parfaitement au moment.

Et quand chacun repartira vers son propre univers, elle sait que ce qui se sera passé ce week-end continuera d’infuser, que les habitudes alimentaires évolueront, tant à l’achat qu’à la préparation, que certains iront jusqu’à réorganiser leur cuisine.

Pour d’autres, ce ne sera pas encore le moment, mais une graine aura été plantée là, prête à germer au bon moment. Et puis, ce trio de collègues de travail, ce couple, ou ces amies, pourront continuer d’échanger et de partager leurs expériences dans leur quotidien retrouvé.

Ça fait déjà son chemin…

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